Comment les chemins de fer belges enrichissent les mafias roumaines

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Le voyageur belge doit toujours être armé de patience. Notre compagnie nationale de chemin de fer, la SNCB, accumule les retards avec une constance surprenante. Le vol de câbles est une des raisons qui expliquent ces retards à répétition. Des journalistes roumains ont photographié les palais que les tsiganes impliqués dans ces vols se bâtissent en Roumanie.

Selon, Philippe Dujardin, le substitut du procureur du Roi de Charleroi, les fréquents vols de câbles en cuivre sur le réseau ferroviaire belge serviraient à financer de somptueuses demeures en Roumanie. «Ceux que nous interceptons, ce n’est que le menu fretin. En Roumanie, des quartiers entiers sont bâtis avec l’argent de la SNCB. Ce sont des zones de non-droit où sont installés les chefs de véritables mafias », affirme Philippe Dujardin.

Les autorités belges mettent la pression sur les ferrailleurs qui rachète le cuivre aux voleurs. « En 2009, on avait interdit les transactions en liquide pour les ferrailleurs. Les vols de câbles avaient chuté. Mais l’arrêté à expiré et les vols ont recommencé », continue Philippe Dujardin.

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La Roumanie et les Tsiganes

Selon un recensement effectué en 2002, un peu plus de 2% de la population roumaine serait tsigane. Cependant, le chiffre est certainement supérieur. Beaucoup de Tsiganes hésitant à se déclarer comme tels dans un pays où cette communauté est mal perçue.

Sans tomber dans des généralisations grossières, les Tsiganes aiment exposer leur argent (quand ils en ont). C’est ainsi qu’à la sortie des grandes villes roumaines, des palaces sortis de dessins animés de Walt Disney contrastent avec les immenses tours construites sous l’ère communiste.

Le Revizor

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